RENCONTRE ASSYRIOLOGIQUE INTERNATIONALE GHENT
Moi, Shilhak-Inshushinak, fils de Shutruk-Nahhunte, serviteur bien-aimé dInshushinak, roi dAnzan et de Suse : les rois, mes prédécesseurs, avaient construit un temple du Bosquet en briques crues-et qui lavait construit, je ne le sais pas, et, une fois déblayé, je lai reconstruit en briques cuites ; et pour ma vie, pour celle Nahhunte-Utu, de Hutelutush-Inshushinak, de Shihina-hamru-Lakamar, de Kutir-Huban, dIshnikarab-huhun, dUrutuk-El-halahu et dUtu-ehihi-Pinigir, cest à cette intention que pour notre sauvegarde jen ai fait don à Inshushinak, à Lakamar, mon dieu. De lère shutrukide datent plusieurs objets à finalité rituelle mis au jour sur lAcropole, dont la remarquable maquette du rituel du lever de soleil ṣit-šamši, retrouvée dans le temple de Ninhursag, représentant un rituel religieux exécuté par deux prêtres au sein dun paysage dans lequel on peut reconnaître des éléments caractéristiques de la religion susienne ziggurat, autel, bassin cultuel, bosquet sacré représenté par un arbre. La richesse de cette période est également attestée par deux trouvailles dobjets, peut-être à lorigine des offrandes, ou un dépôt de fondation de temple. La première, le dépôt du temple dInshushinak, a livré plusieurs bijoux, des statuettes dorants en bronze, ainsi que deux statuettes en calcaire danimaux, un lion et un hérisson, chacun sur un chariot en pierre bitumeuse. La seconde, la trouvaille de la statuette dor, a livré comme son nom lindique une statue dorant en or, avec une réplique à lidentique en argent, ainsi que des statuettes dorants en faïence, et danimaux en agate et lapis-lazuli S. S. Rumaiydh, Shishin a Fortress Controlling the Euphrates, Zeitschrift für Orient-Archäologie 3, 2010, p 26-43. prostituee seclin J-R. Kupper, Notes relatives à la chronologie et à la ménologie daprès ARM XXII, MARI. Annales de Recherches Interdisciplinaires 3, 1984, p 181-184. La période de Suse I, qui débute à la fin du, présente deux lieux doccupation du site : un sur le de lAcropole environ 7 hectares, et un autre sur le de lApadana un peu plus de 6 hectares. Sur le second, ont été identifiés des restes dun mur en pisé, qui devait enserrer lespace habité. Larchitecture monumentale se développe dès cette époque, avec dabord la construction sur lAcropole du massif funéraire, édifice rectangulaire qui a pu avoir une base de 7 14 mètres, sous et dans lequel se trouvaient de nombreuses sépultures peut-être jusquà 2 000, sans que lon sache sil sagissait dune nécropole utilisée sur plusieurs générations, ou bien résultant dun événement particulièrement meurtrier. Lui succède la haute terrasse sur lAcropole, édifice dont un seul côté a été dégagé, qui sélevait peut-être à 10 mètres de hauteur, son côté sud le seul dégagé se prolongeait sur environ 80 mètres. Des constructions avaient été érigées sur la terrasse, peut-être un sanctuaire. Ce bâtiment illustre les débuts de larchitecture monumentale. Sur lApadana, le Bâtiment de Suse I, également dégagé seulement sur une petite portion, semble avoir été un autre édifice monumental, aux murs en pisé épais plus de 2 mètres de largeur, recouverts dun plâtre rosacé. Le développement rapide dune agglomération dune taille excédant largement celle des autres villages voisins, avec une telle architecture monumentale, a été mis en parallèle avec le déclin concomitant du site de 27 km à louest de Suse, qui était jusqualors le plus important dans la région, et est en partie détruit dans un incendie à la même époque, ainsi quavec labandon de plusieurs autres villages de Susiane. Il a été proposé que Suse soit une fondation délibérée succédant à des événements ayant entraîné la désertion des autres sites voisins. Quoi quil en soit elle fonctionne manifestement alors comme une capitale, politique etou rituelle, pour la région. Dans la glyptique de la période apparaît une figure que P. Amiet a qualifiée de proto-royale, ce qui, en plus de lapparition de larchitecture monumentale, semblerait refléter une plus forte hiérarchisation sociale, et une concentration du pouvoir entre les mains dune élite, témoignant dune forme politique de chefferie, prélude à lapparition de lÉtat 2020. Une troisième année enrichissante pour le DU2A 12, ArchéOrient-Le Blog Hypotheses.org, 22 mai 2020, M. Anbar, Lorigine tribale de Zimri-Lim, roi de Mari, dans Ö. Tunca D. Deheselle éd, Tablettes et images aux pays de Sumer et dAkkad. Mélanges offerts à Monsieur H. Limet, Liège, p 7-10. partition piano rencontre avec joe black J-M. Durand, Recension de : S. Ribichini P. Xella, La Terminologia dei Tessili nei Testi di Ugarit, Roma, 1985, MARI. Annales de Recherches Interdisciplinaires 6, 1990, p 659-664. M. Anbar, Compte rendu de ARMT XXVI 1 et 2, MARI. Annales de Recherches Interdisciplinaires 7, 1993, p 385-398. K. Kohlmeyer, Euphrat-Survey Die mit Mitteln der Gerda Henkel Stiftung durchgeführte archäologische Geländebegehung im syrischen Euphrattal, Mitteilungen der deutschen Orient-Gesellschaft 116, 1984, p 95-118. site de rencontre habibi Les sources textuelles akkadiennes, et parfois sumériennes, sont la base de ce travail, centré sur une enquête et une analyse lexicale du champ sémantique de la mort, ainsi que des différents termes, expressions et euphémismes utilisés pour désigner le fait de mourir. La totalité des genres littéraires sont pris en compte, notamment les textes divinatoires, les inscriptions royales les textes de lois, D. Charpin, Lédit dAmmi-ṣaduqa : nouvelle lecture 10, B iii : 25, NABU 200379 F. Malbran-Labat, Inscriptions royales de Suse : Briques de lépoque paléo-élamite à lempire néo-élamite, Paris, 1995, p. 190-197 ; en D T. Potts, Elamite Temple Building, dans M J. Boda et J. Novotny dir, From the Foundations to the Crenellations, Essays on Temple Building in the Ancient Near East and Hebrew Bible, Münster, 2010, p. 65-68 J. Laessøe Th. Jacobsen, Šikšabbum Again, Journal of Cuneiform Studies 42, 1990, p 127-178. You have reached your viewing limit for this book. DUYRAT Frédérique, Les monnaies grecques dHenri Seyrig au Cabinet des Médailles, dans F. DUYRAT, F. BRIQUEL CHATONNET, O. PICARD et J-M. DENTZER éd, Henri Seyrig 1895-2013 : Dr. Henri Seyrig with his Standing Hypothesis : Actes du colloque Henri Seyrig 1895-1973 tenu les 10 et 11 octobre 2013 à la Bibliothèque nationale de France et à lAcadémie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, BeyrouthDamas, Presses de lIfpo, Syria, Supplément 3, 2016, p 161176. En 1967, 1920-2012 reprend la direction des fouilles françaises en Susiane, avec pour objectif dy mettre en œuvre les méthodes modernes de stratigraphie, afin de reconstituer précisément lhistoire des séquences archéologiques du site. Pour cela il dispose dune équipe pluridisciplinaire et internationale avec notamment une volonté de coopération accrue avec les archéologues Iraniens, et délègue à des chefs de chantiers la conduite de sondages en divers points du site : sur lAcropole A. Le Brun conduit une étude stratigraphique des niveaux protohistoriques de lAcropole, et D. Canal et lui-même travaillent sur la haute terrasse de la même époque ; E. Carter et P. De Miroschedji dans la Ville Royale, pour explorer respectivement les niveaux élamites anciens et récents ; G. Dollfus conduit de son côté lexploration des sites voisins de Suse, présentant des niveaux antérieurs à la fondation de ce centre notamment Djaffarabad. Dans le secteur de lApadana, de nouvelles parties du palais sont dégagées, afin den préciser le plan, et dans la partie est, la porte du palais est dégagée, ainsi que des niveaux dépoque islamique dont la stratigraphie est analysée par M. Kervran, période qui fait également lobjet de travaux sur le tell de la Ville des Artisans. À lextérieur des tells principaux, le palais achéménide, situé sur la rive occidentale de la Chaour, est fouillé, ainsi que les niveaux postérieurs. Les fouilles sarrêtent en 1979, à cause de la, puis de la.